Restez informé de nos articles les plus récents, nos activités de formation et offres d'emploi.

Infolettre Therrien Couture Joli-Coeur

Restez informé de nos articles les plus récents, nos activités de formation et offres d'emploi.

Écrivez-nous

En remplissant ce formulaire, vous permettez à notre équipe de saisir pleinement vos besoins et de vous offrir le service le plus adapté à vos attentes. Merci de votre confiance, nous nous engageons à vous fournir un suivi dans les plus brefs délais.

Services-conseils Ressources humaines

Employé déconnecté, employeur branché?

  • Isabelle Martin
Par Isabelle Martin Chef du capital humain - CRHA
Le 1er janvier 2017, nos cousins de France s’offraient une raison supplémentaire de célébrer en obtenant le droit à la déconnexion.

Le Code du travail ayant été modifié, les employeurs doivent dorénavant limiter leurs interactions virtuelles (courriels) avec leurs employés à l’extérieur des heures de travail. 

Déjà quelques entreprises favorisent la déconnexion de leurs salariés par différentes mesures. Entre autres, Volkswagen bloque ses serveurs le soir et la fin de semaine afin que les salariés ne reçoivent pas de courriel durant les périodes de repos.  

Ce droit à la déconnexion n’existe pas expressément en droit québécois. 

Toutefois, des dispositions générales et la Loi sur les normes du travail permettent l’accès à des conditions de travail justes et raisonnables, sans compter les attentes des employés face à l’équilibre de vie et la nécessité des employeurs de respecter ce besoin pour être attrayants.

Considérant que la génération d’aujourd’hui hésite beaucoup moins à faire le saut vers un autre employeur, les entreprises se voient dans l’obligation, tant légale que stratégique, d’offrir un environnement flexible où il fait bon vivre et travailler. 

De ce fait, et suivant les nouvelles tendances de conciliation travail et vie personnelle, on remarque des changements significatifs au niveau de la gestion des horaires.  

Les développements technologiques viennent aussi faciliter l’organisation du travail, la productivité, la communication, le travail d’équipe et, par le fait même, la diminution des coûts reliés à l’absentéisme et aux retards. 

En fonction des nouvelles tendances qui s’éloignent des horaires de 9 à 5 et du travail effectué exclusivement au bureau, comment appliquer une politique sur la déconnexion, tout en encourageant la gestion personnalisée des horaires et la flexibilité?

En légiférant sur le droit à la déconnexion, le gouvernement français veut tenter d’assurer le respect du temps de repos et de congé ainsi que la vie privée. Bien que le motif derrière cette loi soit louable, il peut devenir ardu de l’appliquer dans un environnement qui tend à remplacer les horaires fixes par des horaires flexibles.

Au Québec, la déconnexion est une règle non écrite, mais qui, sans aucun doute, aide l’entreprise à faire sa marque comme employeur de choix.

Enfin, si la frontière entre le travail et la vie personnelle devient floue en raison de la flexibilité des horaires, comment prévenir la fatigue professionnelle?

Nous sommes d’avis que la solution repose sur des attentes clairement communiquées entre un employé et son employeur, des objectifs clairement définis et une compatibilité entre les valeurs de l’individu et la culture de l’organisation.

Une question de cohérence

Le défi des employeurs n’est pas nécessairement (ou inévitablement) la mise en place de nouvelles politiques visant à être plus conciliants. Il s’agit surtout de faire sentir à ses employés qu’ils ont le droit de se prévaloir d’une période de déconnexion et qu’opter pour le télétravail ne sera pas perçu comme une marque de non-engagement.

1